Formé lors de l'éruption de 1630, le cratère actuel n'en est pas moins somptueux. Et aujourd'hui, le temps est dégagé, ce qui n'est pas si courant pour cette montagne culminant à 1467 m en zone tropicale.
Mais avant d'en arriver là, nous avons dû emprunter des chemins divers et variés. Le début s'annonce sympathique. Ce chemin se trouve à proximité des "bains jaunes" qui ne le sont pas, mais qui consistent en un double bassin d'un mètre de profondeur rempli d'eau tiède. Un régal en fin de rando.
Au cours de notre ascension par "le chemin des dames", un sentier aménagé pour que ces dernières puissent monter jusqu'au sommet de la Soufrière, un beau panorama sur les Saintes. Une de mes prochaines excursions.
Nico, mon buddy ou "tablet boy"
Plus on monte et plus les rencontres du 3e types apparaissent : ici des algues rouges, très riches en carotène.
Presque au sommet : une végétation bizarre et un nom effrayant "la porte d'enfer"
Enfin des fumerolles !
Devant le gouffre Tarissant : pas spécialement bruyant mais très enfumé.
Une nouvelle fumerolle, petite mais assez active qui n'a que 3 mois. Et celle-là elle sent le soufre et elle s'entend !
A partir d'ici, on se croirait sur une autre planète.
Pas mal de gaz toxiques tout de même mais quel spectacle !
...ça donnerait presque envie de faire un peu de spéléo...
Les seules fleurs que j'ai vues sur sur le volcan.
Oui au fait, je me suis transformée en djihadiste communiste au contact du volcan. Mais bon, comme le conflit de la Générale des Eaux est terminé et que tout va bien dans le meilleur des mondes, je me suis dit qu'il fallait bien que je fasse le buzz. Ici, c'est le moment où je m'apprête à pousser le jeune homme derrière moi dans le cratère.