Vue de Tandacayou (ecolodge)

Vue de Tandacayou (ecolodge)

dimanche 28 décembre 2014

En route pour la Soufrière !



Formé lors de l'éruption de 1630, le cratère actuel n'en est pas moins somptueux. Et aujourd'hui, le temps est dégagé, ce qui n'est pas si courant pour cette montagne culminant à 1467 m en zone tropicale.


Mais avant d'en arriver là, nous avons dû emprunter des chemins divers et variés. Le début s'annonce sympathique. Ce chemin se trouve à proximité des "bains jaunes" qui ne le sont pas, mais qui consistent en un double bassin d'un mètre de profondeur rempli d'eau tiède. Un régal en fin de rando.

Au cours de notre ascension par "le chemin des dames", un sentier aménagé pour que ces dernières puissent monter jusqu'au sommet de la Soufrière, un beau panorama sur les Saintes. Une de mes prochaines excursions.


Nico, mon buddy ou "tablet boy"



Plus on monte et plus les rencontres du 3e types apparaissent : ici des algues rouges, très riches en carotène.


Presque au sommet : une végétation bizarre et un nom effrayant "la porte d'enfer"





Enfin des fumerolles !



Devant le gouffre Tarissant : pas spécialement bruyant mais très enfumé.


Une nouvelle fumerolle, petite mais assez active qui n'a que 3 mois. Et celle-là elle sent le soufre et elle s'entend !

A partir d'ici, on se croirait sur une autre planète.




Pas mal de gaz toxiques tout de même mais quel spectacle !


...ça donnerait presque envie de faire un peu de spéléo...

Les seules fleurs que j'ai vues sur sur le volcan.

Oui au fait, je me suis transformée en djihadiste communiste au contact du volcan. Mais bon, comme le conflit de la Générale des Eaux est terminé et que tout va bien dans le meilleur des mondes, je me suis dit qu'il fallait bien que je fasse le buzz. Ici, c'est le moment où je m'apprête à pousser le jeune homme derrière moi dans le cratère. 




mardi 23 décembre 2014

Au mariage de Béatrice et de Michel

J'ai eu l'immense privilège d'être invitée à un mariage princier en Guadeloupe ! Jugez plutôt : la cathédrale Saint Paul Saint Joseph de Pointe-à-Pitre, des demoiselles d'honneur portant un uniforme en fonction de leur âge (ci-dessus les petites filles en blanc) 250 invités, des garçons d'honneur aux costumes assortis, pléthore de musiciens, une chorale, un chanteur lyrique, deux blanches colombes, une mariée de conte de fée qui sait se faire attendre et... évidemment un feu d'artifice pour couronner le tout !

La cathédrale St Paul-Saint Joseph de Pointe-à-Pitre 

M. Camillo C. mène sa fille Béatrice à l'autel

 Mon chouchou, Adam, qui regarde les deux piafs avec suspicion.


 Photo devant l'église, heu pardon, la cathédrale. (Vous l'avez peut-être remarqué, l'esthétisme de l'édifice est discutable)

Photo durant le concert classique du vin d'honneur

La touche antillaise : les joueurs de gwoka (tambour)

Et là tout de suite, changement d'ambiance 

Zurrina, Claude et leurs deux filles, mini princesses et demoiselles d'honneur


Mais le mariage ne s'arrêtait pas là pour les heureux élus que nous sommes (lol) Le soir, re-gwoka avec danse s'il vous plait, pis en fait tout le monde s'est mis à danser : les mariés sur ... Dirty Dancing (re-lol) les témoins, garçons et demoiselles d'honneur avaient répété des heures durant une chorégraphie de 8 minutes sur les tubes du moment. Puis en fin de soirée, les invités avaient carrément le choix : danser et chanter noël à l'antillaise dans la salle ou bien descendre sur la plage où Claude (photo infra) le DJ jonglait avec des airs plus modernes.


Mention spéciale à Christelle, la fleuriste décoratrice qui a joué le jeu de la couleur officielle du mariage : "incarnadin" 
Et en plus j'ai appris un nouveau mot. 
Merci Béa et Miche Miche. Beaucoup de joies et de bonheur à vous deux !


Le lieu de ses festivités  ? Un hôtel 4 étoiles évidemment.

mercredi 17 décembre 2014

Chanté Nwèl et sortie palmée


En Guadeloupe, au mois de décembre, on chante Noël. Un peu partout et un peu tous les soirs, les gens se retrouvent sur une place, une école de musique, chez quelqu'un (mais c'est de plus en plus rare) pour entonner quelques chants de Noël inconnus pour la plupart des oreilles métropolitaines. Les chants sont en créoles et (étrangement) pas toujours très catholiques. Les doubles sens sont les bienvenus et la foule répète en coeur ces paroles devenues traditionnelles. 


Bref, le chanté Nwèl est une institution très festives, dansante, familiale et conviviale. 

Nourriture et boissons sont à disposition des spectateurs et leur participation, à discrétion.






Le lendemain nous nous rendons à la plage de Malendure près de Bouillante pour visiter les fonds marins de la réserve Cousteau en randonnée palmée. Nous explorons le littoral avec un gros zodiaque jusqu'à l'îlet Pigeon. En effet, les eaux de la plage sont troubles à cause de la houle. Evidemment nous voyons pleins de poissons dont je n'arrive toujours pas à me souvenir des noms et des tortues imbriqués (bec crochu)... Toujours aussi mignonnes.




Roberto fait la pub "délice du pays"




Marine mange un Bokit : pain frit rempli de plein de choses bourratives : jambon, pâté, fromage, poulet, salade au choix ou tout ensemble...

Poulet ?


Elise la joue inconito



Pour info, la vie de l'île est un peu perturbée depuis lundi suite à la grève de la Compagnie Générale des Eaux. Les syndicats ne parviennent pas à négocier les contrats des employés. Du coup, ils ne réparent plus le réseau vétuste (et coupent carrément les vannes selon certains). Si je suis pour l'instant épargnée par la pénurie, les maires des nombreuses communes concernées ont décidé de fermer les écoles. Certaines pour absence d'eau, d'autre par "mesure de précaution". Les collèges où je travaille sont bels et bien ouverts, mais certains parents n'envoient pas leur rejetons en cours (les gamins ont-ils raconté qu'il n'y avait pas d'eau ? Les parents les ont-ils crus ? Possible) Aux dernières nouvelles, le mouvement gagnerait les stations service d'ici peu. Sommes-nous en route vers une nouvelle grève générale "contre la pwofitation" (main mise de quelques-uns sur le commerce et l'importation au détriments de la majorité) ? La suite au prochain article.

dimanche 7 décembre 2014

Un enterrement... au paradis !

Week end animé donc, puisque Béatrice enterrait sa vie de jeune fille hier dans un endroit paradisiaque !



Ya pas d'lézards. Enfin, si.
Petite visite du propriétaire : 



Une piscine, ça me parait quand même être indispensable.



Une des innombrables douches que compte, non seulement notre château dans les arbres, mais le lodge



Notre jacuzzi privé au rez-de-chaussée de notre château de 4 étages dans un immense manguier


Un salon dans les arbres, pour prendre un thé au frais

Suivi d'un ti ponch dans la salle à manger. Le tonneau/pied de table annonce la couleur.


Notre cuisine roots mais toute équipée



Enfin, faire la cuisine c'est bien, mais il y a aussi l'option : se rendre au restaurant.
Resto ambiance "pirate"




Le lendemain matin...
Après le ptit déj', direction le SPA. 
 Ambiance thaïlandaise (si, si ! car les proprios sont réfus d'Asie) bains chaud et froid, jacuzzi (encore), pédicure poisson (ça chatouille mais ça ne vaut pas une bonne pierre ponce)

La prochaine fois, je me fais les langoustes... 



samedi 6 décembre 2014

Hier, je pendais ma crémaillère

 
Et le thème de la soirée, c'était  : Black and White. 
Parce qu'en anglais ça fait plus classe.


Violetta, moi, Alice, Patrick Gilles
Sandrine et Zaza : dress code respecté ! 
Vous êtes géniaux !

 Elise et Zaza sirotent des... spécialités locales

Pendant qu'Alice et Agnès sont en cuisine à tartiner des petits fours noirs et blancs

 Nathalie, Alice et Fanny : la dream team du Lamentin

Elise s'essaie au milk shake banane-miel

Sandrine et Zaza

 Gilles et Violetta qui nous viennent tout droit de Basse Terre... C'est pourtant pas bien loin, mais à l'échelle de la Guadeloupe, ça nous parait être un endroit très reculé.


Démonstration de "Danse du Sud" par notre Miss Martinique


Du plus loin au plus près : Patrick, Claire, Yann, Roberto et ... "mwen" (ça y est je parle presque créole)

Clarisse et Zaza se déchainent

Ambiance sur posée sur la terrasse où les profs du Lamentin préparent certainement un conseil de classe.




Clarisse, Yann, Benjamin et Claire : enjoués comme à leur habitude