Vue de Tandacayou (ecolodge)

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mardi 13 janvier 2015

Nou sé Charlie

 La Guadeloupe aussi s'est rassemblée contre le terrorisme et pour la liberté d'expression. Ci-contre, la mairie de Pointe-à-Pitre lors de la marche républicaine du dimanche 11 janvier.
Dès mercredi 7 janvier au soir, l'émotion était grande devant la mairie pontoise sur la bien nommée, place des Martyrs de la Liberté. 



Ce premier élan avait rassemblé environ 300 personnes, selon mes estimations. (Sur la photos, les gens commencent à partir après un rapide discours et l'observation d'une minute de silence)
300 c'est peu et beaucoup à la fois. Des rassemblements spontanés ont également eu lieu au Moule et à Basse Terre, la préfecture.


Dimanche 11 janvier, sous un soleil de plomb, 3000 personnes se seraient rassemblées au même endroit selon les quotidiens locaux. La réalité me parait moindre.

Comme en métropôle, les policiers et les politiciens seront en tête de cortège et les anonymes suivront. Est-ce pour cela qu'une majorité de métropolitains/blancs figurent sur mes photos alors qu'ils sont une minorité dans le DOM ?  Les noirs  se sentent-ils si loin de la métropôle ? Où alors comme m'ont dit certains élèves "ça les fera pas revenir", "ils ont provoqué aussi"... Me provoquaient-ils ou leurs propos étaient-ils à l'image des idées de leurs proches ? 
Je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour prétendre répondre avec certitude.

Une note d'humour tout de même, avec cette enseigne sur le trajet de la marche. Car c'est à cause de la lourdeur de leur humour que des journalistes et des dessinateurs de presse ont été assassinés mercredi 7 janvier en plein Paris. 

Je sais pertinemment que le sujet fait polémique, c'est pourquoi je concluerai sur le fait que cette marche était organisée en soutien à l'ensemble des victimes des attaques terroristes de la semaine dernière dont des policiers et des anonymes qui ne faisaient que leur travail ou leurs courses.

C'est pourquoi, quoiqu'en disent les réfractaires, les complotistes, les cyniques ou les paresseux : 
"Je suis Charlie"

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