Vue de Tandacayou (ecolodge)

Vue de Tandacayou (ecolodge)

mardi 17 novembre 2015

Marie Galante, on ne s'en lasse pas...

- Mais où sont les filles ?`
- On s'en fous, nous, on est sur le bateau...


"C'est l'enfer de la mode, c'est vraiment super sympa"



"Qu'est-ce que vous attentez ? On y va ou bien ?"


Malgré les attentats qui ont endeuillés la France et les amis de la liberté vendredi soir, nous avons décidé de maintenir notre week end à Marie Galante. En fait, je crois que la question ne s'est même pas posée, tant il nous a semblé évident que la vie devait reprendre le dessus.

Plus de sargasses (algues brunes nauséabondes) cette fois-ci à Capesterre, on respire ! Et on en prend plein la vue.





Que serait Marie Galante sans ses distilleries traditionnelles ?

Très traditionnelles même... chez le père Labat et son système de poids plutôt rustique !

Novembre n'est pas la période de récolte de la canne. Les cuves ne fonctionnent pas. 
Le bar, si.

Appellation poétique pour désigner le petit coin.


Mais Marie Galante, c'est aussi de superbes plages. Ici Anse Canot au nord de l'île.


Du patrimoine historique et culturel. Les ruines de l'habitation sucrière de Roussel Trianon dans une ambiance crépusculaire.


Les écuries de l'habitation Roussel avec Clarisse, cheveux au vent, pour la touche romantique.

On peut aussi se la jouer un peu plus aventurier...

... en admirant la tumultueuse "gueule grand gouffre"...


...ou cette avancée rocheuse en empruntant le petit chemin de rocailles qui descend vers la mer.


La photo réussie. Gordon, Audrey, Alice, Clarisse et moi


La photo ratée... avec plus ou moins les mêmes.


Nous avons également rencontré des personnages un peu plus atypiques : 


Tel cet énergumène qui revient de sa balade en planche à voile vêtu de son nouveau string. J'en déduis qu'il est nouveau car ses fesses sont si blanches qu'on a d'abord cru qu'il était tout nu !

Petit cochon près de l'habitation Murat, hélas fermée à cause des attentats. Mais heu...  contrairement à la métropole, l'état d'urgence n'est déclaré dans les DOM TOM qu'à Murat ?  Etrange...

Le poissonnier en pause à Roussel... Glam ! 
Si, si vous l'avez reconnu, c'est Chef qui joue dans South Park !


Et pour finir, la vision si particulière des promotions marie-galantaise : 


Merci Marie Galante pour ta gentillesse, ta beauté, ton charme tranquille et suranné, véritable pause détente même quand on vit en Guadeloupe dite "continentale".

dimanche 8 novembre 2015

Les 29 ans de Sainte Lucie Saint Martin

 
Notre mission spéciale du samedi 8 novembre : célébrer l'anniversaire de Lucie




 Séance d'échauffements vocaux (chants, rires) pour Clarisse.

 
Fumage de bretzel pour David, un concept.


 
D'autres ont choisi l'option hamac !


Ca y est, la plupart des invités sont arrivés... C'est le moment que Lucie choisit pour expliquer son "killer" : un jeu où nous devons faire faire des actions aux autres sans qu'ils s'en rendent compte. Une fois l'action faite, ils sont "killed" et nous devons prendre leur mission. 


Buffet chaud, froid... et liquide (n'est-ce pas Audrey ?)... Dans une ambiance de tueurs !
Pas évident de faire faire certaines actions ...  On s'observe du coin de l'oeil...  
Perso, je ne suis pas vraiment douée.


Donc j'organise une séance de mimes de zouk love "alors je me cache, pour t'aimer/je joue à cache-cache, sans jamais te parler"  (par la chanteuse Dasha) L'une des chansons les plus diffusées et des plus insipides de ces dernières semaines  https://www.youtube.com/watch?v=iWg7lBQSGTg

De bons moments avec les "keupines"

 Bon, tout le monde n'a pas l'air à fond...


Ma nouvelle coiffure faites en rideau de fils par Clarisse... C'est quoi cette manie antillaise de vouloir ajouter des "cheveux" à tout le monde ?



 Lucie apparait soudain dans l'obscurité telle la Vierge aux rochers de Da Vinci




Joyeux anniversaire Lucie !


Et merci pour cette belle soirée !






dimanche 1 novembre 2015

Contre soirée d'Halloween : hip hop session !

Si comme moi, vous n'affectionnez pas de vous peinturlurer la tronche en zombie, il y avait la clôture des Hip Hop sessions 2015 de Guadeloupe samedi à la pointe de la verdure au Gosier !


Beach Party au Cannella beach 

Cette soirée faisait suite aux battles caribéens de jeudi et vendredi soir. Du lourd. Vraiment. A part en Danse Hall où la désignation des gagnants frôlait l'évidence, les breakers et les Bboy, de Miami, Porto Rico, Guyanne, France ou Guadeloupe (etc.) possédaient un excellent niveau. Respect !


Les soirées du festival étaient présentées par le célèbre Sidney - d'origine guadeloupéenne (!)- de l'émission H.I.P.H.O.P. qui n'a rien perdu de sa bonne humeur et de sa vivacité.
L'émission a été diffusée en 1984 sur la Une. Je ne m'en souviens pas très bien (je ne suis pas si vieille que ça) mais ce programme reste une référence : c'était la première émission consacrée au Hip Hop en France !




Je ne connais pas cette danseuse mais elle a complètement bluffé les mecs ! Bravo !


Photo Rebecca Broccardo

Le spectacle Abstraction de David Milôme avait ouvert le festival, mercredi au Mémorial Acte (édifice grandiose dédié à l'esclavage et la traite, inauguré en mai dernier par François H. ) Autant je fus heureuse de pénétrer le Mémorial Acte - qui, -avouons-le, en jette - autant je serais plus nuancée sur le spectacle.
Si la technique des danseurs ne faisait pas défaut et qu'un univers post apocalyptique déjà vu mais toujours intéressant était proposé, le niveau des danseurs, inégal, manquait parfois de précision. 
Il est surtout regrettable que le chorégraphe n'aille pas jusqu'au bout de ses idées. Je prendrais l'exemple du sexisme. Le chorégraphe semble sexiste, hé bien, pourquoi pas, après tout ? Mais quelle était la valeur artistique des femmes qui se touchaient l'entrejambe ? De celle qui en tenait une autre en laisse pour voir les rôles s'inverser quand elles étaient sur le point de quitter la scène ? Les hommes eux, sont toujours dignes, beaux et fiers alors que les femmes se font agresser, violer voire s'abusent entre elles. 
Le spectacle dénonçait-il les travers de nos sociétés ou les mettait-il en avant pour les renforcer ? J'ai un doute et c'est bien ce qui me gêne. Pour moi, un artiste, a fortiori quand il produit, s'engage, c'est son rôle politique au sens le plus noble de terme. 


Avec Julien et Maxime à la soirée de clôture