Vue de Tandacayou (ecolodge)

Vue de Tandacayou (ecolodge)

mercredi 28 novembre 2018

Promenade à la marina : les bateaux de la #routedurhum

Quoi de plus agréable que d'aller admirer des bateaux ayant bravé les tempêtes et autres coups de vents de l'Atlantique ? Quoi de plus satisfaisant que de les découvrir se reposer tranquillement sous nos latitudes tropicales ?





Bon. Flûte, samedi matin, la pluie aussi était au rendez vous. Le moment de prendre un 2e petit déjeuner. Poupon n'a pas rechigné.



Vue du ponton N°5


Le seul ultime en réparation à la marina était celui de François Gabart (MACIF). Les autres trimarans géants étaient près du Mémorial Acte.




Ciel tourmenté et repos bien mérité pour les marins et les bateaux.





Le ciel se découvre, cédant la place à un soleil de plomb.

Les célébrités sont là , tout àcôté de nous : Claude Renoult, le maire de Saint Malo était là. 😉😎😂

Il fallait réserver pour faire un tour à bord des bateaux pour la "parade", nouveauté de cette 40e édition. Nous nous contenterons d'observer les différents types de bateaux.

Un monocoque

Hisser la grand voile sur un imoca

Un poupon qui a sauté dans les flaques d'eau. (Beaucoup plus intéressant que tous ces bateaux)


Multicoque : un trimaran

La "chambre" du marin 

samedi 24 novembre 2018

Le Fond d'Art Contemporain de Saint Claude accueille les toiles d'Alain Joséphine

"Cachez cet enfant que je ne saurais voir  ! " ou plus prosaïquement "Mais pourquoi elle est venue avec son gosse, celle-là ?" C'est, sans beaucoup d'hyperboles, ce qu'ont dû penser certaines des personnes qui étaient invitées au vernissage d'Alain Joséphine, Espaces, à l'habitation Beausoleil dans la fraîcheur nocturne de Saint Claude.

Bon, ce n'était pas le premier vernissage d'Alessandro, mais je crois que c'était le premier depuis qu'il marche, enfin qu'il court. Il était allé (avait couru et joué à cache cache) à la Pool Art Fair au mois de juin à Pointe à Pitre et pour être honnête, je savais que mon Poupon n'allait pas passer inaperçu. Je me demandais s'il allait entamer un marathon autour des oeuvres, s'essayer à un cache cache géant dans la réserve ou encore tenter de subtiliser quelques petits fours... Petits fours que nous avons raté  car ils étaient dans une pièce attenante. Zut : les explorations d'Alessandro n'ont pas été prolifiques 😆 - Pour le marathon et le cache cache, on n'en était pas bien loin. Il était pourtant enthousiaste à l'idée de ne pas aller chez sa nounou mais d'aller "voir des peintures"... Force est de constater qu'un vernissage n'a que peu de points communs avec les activités peinture de petite section de maternelle.


Son acmé a été les morceaux joués par Alain et son groupe, qui lui ont permis de réaliser une performance chorégraphique dans un lieu dédié à l'art contemporain. 👏👏👏

Passons maintenant au contenu de l'exposition ESPACES. 10 grands formats et 40 dessins. Du triptyque monumental à la feuille A5, Alain Joséphine ne néglige aucun format, aucune technique, : acrylique, crayon, brou de noix... et le résultat est surprenant. De simplicité mais aussi de maîtrise, d'ombres éclatantes, d'abstractions concrètes... Les rouges piquants côtoient les roses doucereux, les jaunes opalins, les verts feuillus, l'acier coulant rejoint l'ocre et le marron chamarré.
Bon, moi, j'adore : il s'agit d'une peinture intemporelle, qui ne lasse pas et égaillera autant vos intérieurs qu'elle leur donnera une part de mystère.

 Alain Joséphine explique ses oeuvres dans la joie et le bonne humeur.






Suite de la performance pouponesque devant l'une de mes oeuvres coup de coeur

Pouvions nous échapper aux clichés de l'artiste au travail en noir et blanc ? Visiblement, non. Alain tu es beaucoup plus beau en vrai.



Et lui, il en pense quoi ?

ESPACES, du 24 novembre au 31 janvier au Fonds d'arts contemporain - Habitation Beausoleil - Montéran- Saint Claude

vendredi 16 novembre 2018

Sur la route de Bologne

Bologne est une célèbre distillerie située en côte sous le vent à Basse Terre en  Guadeloupe.
Elle se démarque par la variété de ses produits et ses champs de cannes à perte de vue sur Basse Terre et Saint Claude. La cité qui la jouxte porte même son nom.




Mais voilà. La distillerie est accusée de plusieurs maux par ses employés et une association écologiste : SOS Bsse Terre Environnement. La cause ? Ou plutôt les causes ? Le rejet de particules fines par ses cheminées qui empoisonneraient le voisinage, les employés qui seraient poussés au burn out, l'enventuel recours à une main d'oeuvre illégale...
Devant les lenteurs administratives et malgré plusieurs articles dans la presse locale, Nice Cotellon-Cambronne présidente de l'association écologiste  SOS Basse Terre Environnement,  accompagnée d'un ouvrier de la distillerie faisait le pied de grue sur la Nationale 2 devant l'entrée de la distillerie cette semaine. L'objectif ? Attirer l'attention des automobilistes et les touristes sur cette artère très fréquentée du Sud Basse Terre en cette période attractive et dynamique pour la Guadeloupe qu'est "La route du Rhum".



Depuis le début de semaine, ils manifestent leur mécontentement, mais quels en seront les effets ? "Nous ne voulons pas les faire fermer, explique Mme Cotellon-Cambronne, nous voulons qu'il se mettent aux normes" afin la limiter le rejet de particules nocives pour la santé sur le voisinage. 

Bologne, qui s'est récemment mis à culture la canne bio, fait-elle du green washing (fausse écologie) ou se préoccupe-t-elle réellement de l'environnement, sans lequel elle n'est rien ? 

mercredi 14 novembre 2018

Le passage de Gabart et de Joyon à Basse Terre #routedurhum2018



Notre route du Rhum à nous était bien partie. Vers 14h, le jeune et blond François Gabart passait la tête à l'Anglais, un îlot au large de Deshais, talonné par son concurrent,  le vieil et expérimenté Francis Joyon.
Pendant l'attente, Poupon prend ses premiers selfies, très intrigué par cet objet étrange, cette petite boîte rose avec un objectif qui sort, pourvu qu'on appuie sur le bouton.

"Ca s'appelle un appareil photo mon chéri"



Les heures passent et Gabart est bloqué au large de Bouillante, en côte sous le vent - ce qui fut mon cas pendant  un an et demi LOL- trêve de plaisanteries : pas un souffle de vent, il fait des pieds et des mains, il essaie de prendre de la vitesse... sans succès. Les plaisanciers à moteurs l'entourent, Gabart n'avance pas davantage. Pendant ce temps,  le vieux loup de mer avance à son rythme. 

Moi, je suis l'avancée des bateaux grâce à la géo loc de l'appli routedurhum.com puis par le direct de Guadeloupe 1ere.



Les images qui nous parviennent sont filmées par des amateurs durant ce long coup de mou. Je précise que ce pauvre François venait de subir deux avaries dont  la perte de l'un de ses un foil et un safran. Les tempête du début de course ayant fragilisé son impressionnant trimaran.

La minute pédagogique

Résultats de recherche d'images pour « safran voile » Résultats de recherche d'images pour « foil voile » un foil

Les heures passent, je corrige mes copies, prépare même mes cours. Me demande même si je n'irais pas en bas avec la foule attendre les marins. Poupon n'en a cure, j'essaie désespérément de l'intéresser aux voiliers sans succès. Il n'a pas fait de sieste, il est fatigué, aller au milieu de la foule risque de tourner à l'affrontement. 😅
Alors on attend... Les plaisanciers près de la bouée au large de Basse Terre également. La nuit tombe. Le coucher de soleil est parfait, il manque juste les bateaux.

 Soudain... les petites lumières oranges des bateaux assurant la sécurité  des concurrents passent devant le balcon.
La boite rose avec le truc qui sort quand on appuie sur un bouton a du mal... je tente des réglages... mais je vous laisse apprécier ma dextérité à régler mon vieil appareil photo Canon.

Voici mon maigre mais finalement drôle témoignage du passage de Gabart vu de chez moi à Basse Terre
😆😆😆

Flou

Flou artistique






Désolée pour la mauvaise qualité des clichés. Je vais tenter d'emmener Poupon voir les maxi trimarans ce WE à la marina de Pointe à Pitre et faire des photos plus évocatrices de ces impressionnants voiliers.


PS :  pour ceux qui n'ont pas suivi, c'est finalement Joyon qui a devancé Gabart sur les derniers miles du petit cul de sac marin, en arrivant  vers 23h  : 7 mn avant Gabart. Le pauvre, il avait été devant durant toute la course.

De ce duel, on peut tirer plusieurs moralités : 
- il ne faut jamais rien lâcher
- l'expérience paie
- quand on est jeune, c'est pas si grave de perdre, d'autres courses attendent.